Formation avancé sur la gestion d’une épidémie d’Ebola, Sud Soudan

Conception et réalisation d’une formation avancée sur la gestion opérationnelle et technique d’une épidémie d’Ebola, formation de formateur pour les gestionnaires des futures équipes d’interventions,  UNICEF, Février 2019.

La République Démocratique du Congo a subi pour la deuxième fois cette année une épidémie de Maladie à Virus Ebola (MVE). Cette épidémie s’est cette fois déclarée dans l’Est du pays, une zone d’extraction minière de terres rares en conflit depuis de nombreuses années. Le contexte géopolitique a vite fait douter de la possibilité de contrôler rapidement cette flambée qui s’avèrera être la deuxième plus grande épidémie jamais enregistrée après celle de 2014 en Afrique de l’Ouest.

Afin de limiter la contagion aux pays voisins et d’éviter le scénario catastrophe de 2014, des activités de préparation au contrôle d’une épidémie ont été organisées dans les pays limitrophes notamment au Sud Soudan en collaboration avec le Ministère de la Santé, les agences des Nations Unies concernées et les organisations humanitaires internationales. L’UNICEF a, dans ce cadre, pris en charge le renforcement de l’IPC (Prévention et Contrôle des Infections) dans les structures hospitalières générales et les centres d’isolements provisoires destinés à recevoir les premiers cas.

La mission était de concevoir une formation de formateur pour les partenaires d’UNICEF (Oxfam, Solidarité, World Vision, IOM, etc.) afin de leur permettre, d’une part de former leur propre personnel et de gérer les centres d’isolement temporaires définis par le gouvernement et, d’autre part, de former le personnel des structures de santé pour renforcer les mesures de précautions standards pour la limitation des infections nosocomiales.

La formation a été conçue pour 12 personnes sur 2 semaines avec une priorité donnée à l’acquisition de compétence par la pratique au travers de mises en situation réalistes. Cette formation a permis de former l’ensemble des acteurs intervenant sur la zone frontière avec la RDC. Elle a été particulièrement appréciée par les participants qui ont acquis la confiance nécessaire pour gérer l’éventuelle intrusion d’un cas dans le pays.